Bloody Mary ou Marie la sanglante est l'une des plus célèbres légendes urbaines. Selon les croyances populaires, la personne ayant pour but d’invoquer Bloody Mary, doit se placer face à un miroir simplement éclairé par la lueur d’une chandelle. Cette dernière doit fixer le miroir et répéter trois fois ou treize fois selon la variante : “Bloody Mary” ou “Marie la sanglante”. C’est ainsi qu’une femme vêtue d’une robe blanche ensanglantée, apparaît alors dans le miroir. Certaines variantes, présente Bloody Mary comme une entité neutre pouvant même apparaître pour simplement répondre aux questions qui lui sont posées et d’autres comme une entité malveillante en tuant la personne qui l’a invoqué tout dépendrais donc de l'intention des personnes qui l'invoque.
Ils existent des légendes similaires dans de nombreux pays, notamment au Japon avec le fantôme Hanako-san qui hante les salles de bains.
Les origines de Bloody MaryL’origine de Bloody Mary s’apparenterait à l’histoire d’une vieille croyance, où l’on racontait qu’ afin de voir le visage de son futur mari, une jeune fille devait accomplir un rituel qui exigeait de se trouver dans le noir face à un miroir et se concentrer , le visage de leur futur époux devait leur apparaître. Il était malheureusement possible pour les jeunes filles de voir apparaître dans le miroir une tête de mort, ce qui annonçait un mauvais présage, celui de mourir avant leur mariage.
Les différentes versions ont attribué l’identité de Bloody Mary à une sorcière à qui ont ôta la vie en la faisant rôtir sur le bûché, mais aussi à une femme victime d’une fausse couche et suicidée par la suite …
Il existe une intéressante légende qui affirme que Bloody Mary serait anglaise, et la véritable histoire du rituel aurait en réalité pour but d’appeler le fantôme de Marie Tudor, une ancienne reine d’Angleterre, plus connue sous le nom de Marie la sanglante. Les plaisanteries autour du bébé de Blood Mary feraient référence à la vie de cette cruelle reine, qui a été marquée par d’innombrables fausses couches ainsi que de grossesses nerveuses. Elle n’arriva malheureusement pas à mettre au monde un enfant et la pression sur elle était très grande.
Mais personnellement, j’ai toujours préféré la légende où Boody Mary ne serait en réalité qu’ une simple jeune fille gravement malade et que son père docteur ne put sauver, la pensant morte il l’enterra mais comme à l’époque on avait du mal à déterminer la mort de quelqu’un il était de coutume de lui accrocher au poignet une corde avec à son extrémité une cloche. La femme du docteur la veilla malgré la froideur de la nuit jusqu’à ce que son mari la prie de rentrer. Le père pris place et veilla… veilla…
Mary se réveilla et sonna la cloche qu’on avait accrochée à son poignet. Malheureusement son père ne l’a pas entendu, le froid l’ayant plongé dans un dangereux et profond sommeil. Au petit matin, son père découvrit la cloche cassée et tenta de la déterrer. Mais il était trop tard, Marie est morte asphyxiée et ses mains étaient couvertes de sang, car elle avait gratté la tombe afin d’en sortir et s’était arrachée les ongles.
Janet Langlois , un folkloriste américain écrivit un essai entourant cette légende urbaine aux environs de 1978. Il servira plus tard à écrire le scénario du film “CANDYMAN”, qui relancera de nouveau la légende urbaine de Bloody Mary.